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Sa mission principale, affirme-t-il, est de préparer les hommes à la venue d'un messager divin universel qui instaurera une ère de justice et de liberté.

Malgré une répression sanglante (20 000 martyrs), son mouvement se répandra dans le pays comme une traînée de poudre. Le 9 juillet 1850, le Báb est fusillé à Tabriz, au nord-ouest de la Perse.

 

Bahá'u'lláh (1817-1892), fils d'un dignitaire de la cour persane délaisse ses privilèges pour se consacrer à soulager la détresse morale et matérielle de ses contemporains, ce qui lui vaudra la renommée de "Père des pauvres". Il embrassera la cause du Báb et en deviendra l'un des plus ardents défenseurs. 

Lorsqu'en 1850, les babis se retrouvent privés de leur chef, pourchassés et dispersés, ils se regroupent peu à peu autour de Bahá'u'lláh, en qui ils reconnaissent le messager universel annoncé par le Báb: la Foi bahá'íe est née.

 

Désormais, pour les babis devenus bahá'ís, "La terre n'est qu'un seul pays et tous les hommes en sont les citoyens". De cette solidarité première découlent les autres principes que Bahá'u'lláh va développer tout au long des 40 années de prison et d'exil qui vont suivre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du fond de sa cellule, Bahá'u'lláh rédigera inlassablement sa doctrine humanitaire et pacificatrice. Il abordera des thèmes aussi divers que l'organisation future de la société, l'intégration raciale, l'égalité des sexes, le désarmement, ou encore l'existence de Dieu, la nature spirituelle de l'homme, le rôle de la révélation divine dans l'histoire, la relation entre les religions, le sens de la vie, celui de la Foi...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le 29 mai 1892, Bahá'u'lláh, toujours prisonnier, s'éteint en Terre sainte, laissant à son fils 'Abdu'l-Bahá, le soin de poursuivre son oeuvre et de prendre la direction de la petite communauté bahá'íe qui émerge alors peu à peu dans tout le Proche et le Moyen-Orient.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Bahá'u'lláh a apporté son propre ordre administratif, ce qui veut dire qu'Il nous a dit quelles institutions nous devions créer, comment elles devaient fonctionner et comment l'humanité devait être gouvernée.

Il n'y a pas de prêtres ni de clergé dans la foi bahá'íe, et c'est l'Assemblée Spirituelle Locale qui guide les affaires de la communauté locale.

A l'échelle mondiale, les bahá'ís doivent se tourner vers La Maison Universelle de Justice qui est l'institution suprême de la Foi.

Le 23 mai 1844, naît en Perse (Iran) un mouvement de réforme sociale et morale, le babisme, du nom de son auteur, le Báb. Dans un pays miné par le fanatisme et la corruption, ce jeune marchant de Shiraz élève la voix, au péril de sa vie, pour dénoncer les abus et réclamer des réformes.

Il prône un message de justice sociale et d'égalité à l'égard des femmes, dont il proscrit le voile.

 

 

Chambre de la maison du Báb à Shiraz, Iran, où Il a déclaré sa mission en mai 1844.

Chassé de Perse en 1853, avec sa famille et quelques fidèles, il subira quatre exils qui le mèneront à Bagdad, puis à Constantinople, à Andrinople, enfin dans la ville-forteresse de Saint-Jean d'Acre, en Palestine, alors province de l'Empire Ottoman.

                 Prison d'Akka à Saint-Jean-d'Acre, Israël

 

Avant son décès, Il écrivit, en termes les plus clairs, qu'après Lui tous les bahá'ís devraient se tourner vers 'Abdu'l-Bahá.

Il avait été élevé par Bahá'u'lláh lui même. Il reconnu le rang de Son père dès Son enfance, et partagea Ses souffrances. 'Abdu'l-Bahá vécu 77 ans.

Il naquit la nuit même où le Báb déclara sa mission en 1844 et mourut en novembre 1921.

 

"...O Seigneur Dieu! Rends-nous semblables aux vagues de la mer, aux fleurs du jardin, unis et en accord par la grâce de ton amour. O Seigneur! Réjouis les coeurs par les signes de ton unité et fais que tous les humains soient comme des étoiles répandant leur rayonnement des mêmes sommets de gloire, comme des fruits choisis se développant sur ton Arbre de vie..."

 

                                                                                                                                                                   

'Abdu'l-Bahá (1844-1921)

 Le modèle parfait de la vie bahá'íe

"Souviens-toi de mes jours pendant tes jours, de ma détresse et de mon bannissement en cette prison lointaine. Et demeure si ferme dans mon amour que ton coeur ne vacille pas, dussent les épées de tes ennemis faire pleuvoir leurs coups sur toi, et les cieux et la terre se soulever contre toi.

 

                                                Bahá'u'lláh (Prière extraite de la Tablette d'Ahmad)

La Maison Universelle de Justice

située sur le Mont Carmel à Haïfa, Israël.

Dans son Testament, 'Abdu'l-Bahá a nommé Son petit-fils Shoghi Effendi, Gardien de la Foi et interprète autorisé des enseignements bahá'ís. Pendant 36 ans, Il continua le travail de son grand-père, clarifiant les écrits de la Manifestation et établissant fermement la Foi dans tous les coins de la planète.

Shoghi Effendi (1897-1957)

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